Sans jamais cesser d’exister

En matière de développement psychique, il est clair que l’on se construit avec des limites mais aussi avec des références. Ce qui dans cette pandémie fait référence, c’est que tous sont concernés, peuvent en mourir, devenir pour un temps dépendants.

Où est le grand corps malade ?

Il faut faire naître un ordre nouveau, plus respectueux des hommes entend-on unanimement, mais pour cela regardons vraiment les acteurs de la tragédie sans les assigner à un rôle fixé par d’autres. Les lumières se tourneront-elles enfin vers ce chœur silencieux dont les corps exposés dans le silence donnent soins, sécurité et propreté aux habitants de la Ville Lumière?

Éthique et pandémie. Quelques réflexions générales

Quand des évènements tragiques surviennent, ils sont toujours une occasion pour les hommes et les peules de s’interroger, de se remettre en question. Nous livrons ici les premières réflexions d’un « non-professionnel » de l’écriture, ni journaliste ni philosophe, mais simplement homme.

Les pandémies ne reviennent pas seules. Le retour du Moyen Âge

Les comparaisons historiques permettent de déconstruire l’importance des menaces présentes, elles offrent parfois des pistes d’explications et des hypothèses de solutions. Pistes et hypothèses qu’il nous faudra contextualiser, explorer et tester. Elles peuvent être utiles ou au contraire néfastes si l’on refuse d’accepter la complexité de ce que nous vivons.

Intégrité de la recherche (2) Quelle communication en temps de crise ?

Dans sa quête inconditionnelle de vérité, la recherche scientifique doit fonder sa démarche sur des principes d’intégrité scientifique qui paraissent, parfois, difficilement compatibles avec l’urgence. Pour autant, cette situation n’autorise pas que l’on s’affranchisse d’aucun de ces principes. »

Covid-19, ou l’occasion de réinventer notre rapport à la confiance

Il est d’usage de dire que le monde post Covid-19 ne sera plus le monde que nous avons connu jusque-là, qu’il y a un « avant » et un « après ». Mais qu’en sera-t-il de l’évolution de notre rapport à la confiance (confiance en soi, dans les autres, dans les institutions, dans l’avenir…) du fait de cette crise ?
Pour nourrir cette analyse, nous proposons de passer en revue l’un des sept « habitus » constitutifs d’une culture ou de pratiques de confiance, tels que décrits dans le modèle de l’Arbre de Confiance

« StopCovid » : se conformer au Règlement sur la Protection des Données

L’application « StopCovid » étant fondée sur le volontariat, il sera particulièrement important qu’elle emporte l’adhésion massive de la population française. Dans ce contexte, la mise en place de garanties de protection telles que prévues par le CEPD et la CNIL en conformité avec le RGPD sera essentielle.

Le contact tracing : un suivi de la pandémie mais bien plus encore

La pandémie actuelle a été l’occasion de voir le numérique se mettre au service du médical. L’impression 3D a permis de soulager le manque de visière de protection, de masque, ou même de fabriquer des adaptateurs pour les respirateurs. Dans l’ombre, des experts en cybersécurité ont permis d’éviter que des hôpitaux voient leur système informatique s’effondrer à la suite d’attaques comme ce fut le cas en République Tchèque. Bien d’autres domaines ont eux aussi apporté leur soutien que ce soit en visualisation ou en reconnaissance automatique (sur les scanners par exemple).

Il est logique d’envisager que le numérique puisse également être sollicité lors du déconfinement.
En début de pandémie, une technique efficace pour limiter la propagation de l’épidémie consiste à retracer le parcours d’une personne infectée, et à prévenir les personnes qu’elle a pu croiser. C’est le traçage de contacts (Contact Tracing). Elle s’avère efficace et a permis à la Corée du Sud de résister.
Cependant, faire cela efficacement demande beaucoup de ressources humaines pour avoir un résultat probant. Dès que le nombre de contaminés est conséquent, il semble complexe de pouvoir poursuivre la méthode.

Le traçage numérique : pour ou contre ?

Entamé dans la précipitation, ce qui est d’ailleurs parfaitement compréhensible, le développement de ces applications ne s’accompagne pas d’une étude de leurs effets secondaires ou non-intentionnels Pour respecter la méthodologie de la science et pour affirmer l’impartialité de l’analyse éthique, il est nécessaire de procéder en deux étapes.