Mettre l’humain et l’éthique au centre des actions des secours en temps de pandémie Covid-19

Mettre l’humain au centre des actions de secours doit être la priorité de tout secouriste. Face à des circonstances dramatiques d’urgence, comme depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19 que nous traversons, être secouriste est un vrai engagement civil. Les bénévoles des associations de sécurité civile engagés auprès des SAMU, des pompiers, de l’armée française et du corps médical français sont amenés à analyser des situations d’urgence où l’humain est au centre et à agir en conséquence, rapidement, dans les règles, en ayant une conduite éthique. Ce sont des maillons indispensables de la chaîne de secours qui ont pour mission de prendre en charge des victimes et d’être les yeux et les oreilles des médecins régulateurs.

Une pandémie qui invite à penser la bioéthique dans le cadre d’une écologie intégrale

Les questions d’écologie conduisent à souligner combien « tout est lié », notamment l’homme et la nature, avec une attention vive portée aux interactions des écosystèmes, de l’environnemental et du social, alors que bien souvent, devant les questions de bioéthique notamment, nos contemporains se focalisent d’abord sur l’individu, ses désirs propres et sa volonté, considérant le corps humain « en pièces détachées », réparables indépendamment les unes des autres. Cet essai invite à repenser les questions de bioéthique dans le cadre plus large d’une écologie dite « intégrale » où tout est lié. La pandémie du Covid-19 nous fait signe en ce sens.

Température corporelle : un laissez-passer comme un autre ?

Il va falloir s’y faire : pour entrer ici ou là, y compris dans certaines administrations publiques, bâtiments très officiels et très solennels de la République française, en 2020, ce ne sont plus la pièce d’identité, la convocation, la carte professionnelle qui feront office de laissez-passer, mais la prise de température corporelle.

Covid-19 et numérique : appliquons dès maintenant la garantie humaine de l’IA !

Le Data Tracking et la multiplication des cas de recours à l’IA face au Covid-19 nous mettent en demeure d’appliquer dès à présent le principe d’une garantie humaine issue de la révision de la loi de bioéthique. Ce principe est désormais reconnu par la Commission européenne et l’OMS. Si nous ne voulons pas subir l’importation d’outils et de pratiques technologiques contraires à nos valeurs européennes, nous ne pouvons plus attendre.

Comment agir, réagir, mais aussi soigner en l’absence de connaissance ?

Au travers de cet évènement sans précédent, l’expérience vécue comporte donc, indépendamment de la place de chacun dans la société, nombre d’éléments dont les similitudes, les analogies sont à décrypter. Dès lors, se rassembler autour de cette expérimentation sensible qu’est cette pandémie revient à initier un mouvement partagé, un rapprochement.

Covid-19 et risque d’inégalité d’accès aux soins critiques pour les personnes vulnérables

Covid-19 et risque d’inégalité d’accès aux soins critiques pour les personnes vulnérables Une démarche de réflexion éthique L’actuelle pandémie entraîne une augmentation importante du nombre de patients hospitalisés pour un état grave nécessitant de la ventilation mécanique pour syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA). Le nombre limité de ces ressources, malgré de grands efforts pour […]

Ces scientifiques soudain devenus des femmes et des hommes politiques

Un chercheur prêt à résister à toutes les critiques, misant sur ce qui apparaît aux autres comme incertain, voire comme aléatoire, s’imagine déjà réconforté par l’histoire qui lui aura donné raison. Non pas « donnera peut-être », mais « aura donné ». Il abolit le hasard et s’affranchit de toute incertitude, et par là de sa condition de chercheur.

Bioéthique et pandémie

Derrière les mesures prises par les politiques telles que « confinement ou déconfinement » se cachent des hiérarchies de valeurs bioéthiques pas forcément bien apparentes. Il n’est pas question bien sûr de diminuer la létalité du virus sur laquelle, faute de traitement efficace, on ne peut rien mais d’aplatir les courbes de contamination car il serait intolérable pour tous qu’il y ait un moment où il faudrait choisir les personnes qu’on soigne et celles qu’on délaisse et ce pour un déficit de moyens. C’est donc bien l’égalité devant le soin qui est privilégiée dans ces décisions.