Et si la liberté rendait fou ?

Cette crise sanitaire sera-t-elle le point d’orgue d’une transgression mondiale qui va collectivement nous transformer en explorant les chemins ambigus et contradictoires de la liberté, « gravir une nouvelle marche » ? Cette crise dont nous ne connaissons pas encore toutes les conséquences nous permettra-t-elle de redéfinir les liens sociaux, la solidarité, des valeurs de civisme et de partage et de proposer un nouveau contrat social ?

Au service de l’essentiel : Vivre…

Ce n’est pas une guerre mais un test pour l’humanité, une sorte d’avertissement pour nous rappeler que notre faiblesse est bien de nous croire invincibles. L’essentiel est de protéger notre devise Liberté – Égalité – Fraternité pour ne pas faire tomber la flèche de la « cathédrale République » !

La philosophie du soin, la médecine du lien : réflexions pour l’après-COVID

Chacun doit être partie prenante des réflexions sur le projet de santé sociétal, d’après le COVID19. Les soignants autant que les soignés, comme l’ensemble des concitoyens, doivent se remettre en question. Animé par des valeurs de solidarité, le système de soins français a connu des heures de gloire bien qu’il traverse actuellement une crise certaine. Sa résolution pourrait passer par une remise en question des valeurs qui le portent.

État d’urgence : aller vite, mais pour aller où ?

Pour la première fois peut-être de son évolution, l’Homme est confronté à une remise en cause radicale de l’espace (rétréci) et du temps (accéléré) qui le structurent. Il est venu le temps de l’état d’urgence, mais pour autant, si la vitesse est le principal attribut du pouvoir aujourd’hui, rien ne garantit qu’elle est une valeur sûre, car rien ne permet de garantir qu’elle est une valeur-refuge.

Significations humaine, sociale et politique du 1er mai en temps de pandémie

Il y a quelques jours Le Parisien rendait hommage à « ces soignants morts sur le front de l’épidémie ». Ce 1er mai leur est dédié. Leur lutte pour nous, témoigne d’un esprit d’engagement et d’un attachement au bien commun dont notre démocratie peut s’honorer. Évoquer aujourd’hui cette conscience de l’intérêt général à laquelle on ne renonce pas, c’est comprendre la valeur et le sens d’un travail trop méconnu qui soudain trouve sa dignité en même temps qu’une visibilité.

Éthique et droit, au temps du Covid-19

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais ; dans cette phrase, les liens entre l’éthique, le droit et la science sont une évidence. Il convient donc de s’interroger sur la manière dont ils peuvent s’articuler en période de crise sanitaire.

Être ensemble isolés

Le confinement actuel, qui limite étroitement notre liberté de mouvement, dispose au recueillement et à la réflexion, mais invite cependant à la solidarité devant le danger commun.

L’application Stop Covid nécessite une éthique de la confiance

Il nous appartient aujourd’hui de savoir naviguer sur une difficile ligne de crête, que le Gouvernement doit veiller à respecter, entre l’efficacité des dispositifs de lutte contre la pandémie, qui permettent de diminuer le nombre de décès, et le maintien des libertés qui conditionne l’acceptabilité des mesures et le maintien du pacte social qui construit notre Cité.

État d’urgence : aller vite, mais pour aller où ?

Pour la première fois peut-être de son évolution, l’Homme est confronté à une remise en cause radicale de l’espace (rétréci) et du temps (accéléré) qui le structurent. Il est venu le temps de l’état d’urgence, mais pour autant, si la vitesse est le principal attribut du pouvoir aujourd’hui, rien ne garantit qu’elle est une valeur sûre, car rien ne permet de garantir qu’elle est une valeur-refuge.