La pandémie actuelle a été l’occasion de voir le numérique se mettre au service du médical. L’impression 3D a permis de soulager le manque de visière de protection, de masque, ou même de fabriquer des adaptateurs pour les respirateurs. Dans l’ombre, des experts en cybersécurité ont permis d’éviter que des hôpitaux voient leur système informatique s’effondrer à la suite d’attaques comme ce fut le cas en République Tchèque. Bien d’autres domaines ont eux aussi apporté leur soutien que ce soit en visualisation ou en reconnaissance automatique (sur les scanners par exemple).
Il est logique d’envisager que le numérique puisse également être sollicité lors du déconfinement.
En début de pandémie, une technique efficace pour limiter la propagation de l’épidémie consiste à retracer le parcours d’une personne infectée, et à prévenir les personnes qu’elle a pu croiser. C’est le traçage de contacts (Contact Tracing). Elle s’avère efficace et a permis à la Corée du Sud de résister.
Cependant, faire cela efficacement demande beaucoup de ressources humaines pour avoir un résultat probant. Dès que le nombre de contaminés est conséquent, il semble complexe de pouvoir poursuivre la méthode.